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La chronique du Dr Stone

17 avril 2008

LA PRINCESSE QUI EST EN MOI (ou il y a du mariage dans l'air)

EXCLUSIVEMENT FEMININ (ou la princesse qui est en moi)

Le marié aura mis du temps à le comprendre.

En toute femme sommeille une princesse.
Car toute petite fille ou presque s'est un jour enroulée dans les rideaux pour se faire un voile, s'est délectée des déguisements de marquise pour Mardi gras et a rêvé au prince charmant.

Bien sûr, les choses se gâtent en grandissant : avènement des stores japonais, 1789, tous des salauds ! Déception esthético-historico-sentimentale...
robe_de_mariee_cymbeline_2008_11
Je disais néanmoins : Le marié aura mis du temps à le comprendre, en toute femme sommeille une princesse et en l'occurrence, dans le cas de la mariée, la princesse a le sommeil léger. Car, oui, affirmons le bien haut, on peut avoir fait de très longues études et avoir dépassé les trente ans tout en conservant malgré tout des bribes de princessitudes. Inutile de recourir à un exorciste, la mariée n'est pas possédée par le fantôme de Diana ou de Grace Kelly (et pourtant, il est de notoriété publique que la mariée imite divinement bien la petite fille de l'Exorciste, ne serait-ce que pour agacer le marié). Non, c'est comme ça, en tout femme subsiste un peu de Cendrillon. La faute à Bettelheim, fallait pas dire à nos mères que les contes de fée aident à structurer la personnalité d'un enfant (car dans la vie, on croise quand même plus souvent le grand méchant loup que George Clooney,Who else ?, vous offrant des pantoufles de vair Jimmy Choo).

Mais repartons trois ans en arrière. Le marié ne voulait plus se marier et ne cessait de le répéter. Puis vinrent les variantes "mais si on se mariait, tu ne mettrais quand même pas une robe de mariée ?"
Pensée de la mariée "Mais alors à quoi bon se marier ?"robe_de_mariee_cymbeline_2008_26

Ou encore "Se marier dans un château avec 150 personnes, c'est vraiment pas pour moi".
Pensée de la mariée "Ben 120 alors ?"

La mariée, que l'on n'appelait encore que "la copine de papa", tentait de museler sa princesse intérieure. Dans les librairies , elle se concentrait sur la couverture de ELLE déco pour ne pas voir le SPECIAL CHIGNONS de MARIONS NOUS, revenant de son travail en longeant les quais, elle ne regardait jamais la vitrine de Cymbeline.

Quand soudain....Revirement de situation (passons sur quelques épisodes). Trois coupes de champagne et le marié lui dit qu'il veut l'épouser. Connaissant sa faible résistance à l'alcool, la mariée préféra attendre le lendemain  pour qu'un marié sobre réitère sa demande. La mariée qui n'avait jamais rien demandé, jamais gémi devant les alliances en vitrine en resta muette ou presque.
robe_de_mariee_cymbeline_2008_27

Et depuis, certains jours, à la tombée de la nuit,, on raconte que lorsque cesse le murmure du vent, on entend monter ce chant :
J'VAIS AVOIR UNE ROBE DE MARIEE-EU, JVAIS AVOIR UNE ROBE DE MARIEE !!!!

Que celle qui n'a jamais eu une larmiche émue devant Sissi impératrice quand elle avait 14 ans me jette la première pierre (traîtresses !).

PS : Néanmoins, menaçante, la mariée a averti la marchande de robes et le faiseur de chignons "je vous préviens, il n'y a aucune Sissi impératrice en moi, quelque chose de sobre et élégant !"

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23 novembre 2007

EN DERANGEMENT (ou de l'autre côté du col)

Ce blog est momentanément inaccessible. Son auteur à les mains occupées par la position dite du ballon de rugby. Rien de polisson derrière cela, c'est le nom d'une position pour allaiter.

Mais je reviens de suite :-)

Pendant une sièste de Théodora Hermione Sylvie Maria,

née le 17 novembre à 6h48

Je vous relaterai la bravoure du papa dormant dans la salle d'accouchement !

19 octobre 2007

L'ECOLE DES MAMANS (OU LES MAMANS ET LEUR COL)

258cigogne_bebeIl fallait bien que ça arrive ! Bien que vivant au pays des cigognes, on m'a expliqué que ça n'était pas la peine de les appeler pour la livraison, ce ne sont pas elles qui vont m'apporter mon bébé. En clair, je vais devoir me débrouiller toute seule !

Un jour où je regardais les dites cigognes en compagnie du fils du Président, je lui ai expliqué qu'on racontait parfois aux enfants que ces curieux volatiles déposaient les bébés devant la porte de leurs parents. Le bambin ayant visionné à plusieurs reprises le début de l'Odyssée de la vie, hilare face à la course des spermatozoïdes, m'a rétorqué qu'il fallait être bête pour croire une chose pareille parce que, a-t-il affirmé "t'as surtout fait des câlins avec papa". Bon....Effondrement de la poésie et du rêve, je peux remballer mes choux, mes roses et mes cigognes. Trop rusés les mouflets d'aujourd'hui....N'empêche que s'il ne veut pas de ma cigogne, il envisage toujours de faire une planque le 24 décembre au soir pour essayer de coincer les rênes du Père Noël, "parce que, quand même, ça m'intrigue un peu !"...Allez comprendre !

300px_Sperm_egg

Bref, d'ici un mois, le museau que je vais croiser sur le chemin de la rencontre avec mon bébé a plus de chances d'être celui de l'obstétricien que de la cigogne. Afin de nous aider, la sécurité sociale nous permet de bénéficier de 8 séances de préparation à l'accouchement. Je me disais, accoucher, je saurais, j'ai porté une thèse pendant 6 ans puis accouché dans la douleur d'un bébé de 1200 pages en trois volumes. J'étais alors mère célibataire et je me suis tapé un bon gros baby blues de derrière les fagots. La dépression post partum du thésard étant un phénomène bien connu même si, bizarrement, le sujet est rarement abordé dans des magazines tels que 9 mois ou Famili !

Arrive donc le jour du premier cours. Pas difficile de reconnaître les participantes attendant dans le couloir. Ayant monté les escaliers de la clinique, elles sont essoufflés, se passent une main sur les lombaires, l'autre sur le ventre, et sont un véritable catalogue ambulant de vêtements pour future maman de chez Vert Baudet. Elles portent toutes des chaussures plates, sauf une. On vous laissera deviner laquelle.

En attendant la sage-femme, ces dames se jaugent du coin de l'oeil pour savoir laquelle est la plus grosse. Au bout de près d'une heure, les plus sociables risquent un "et vous, c'est pour quand ?". Façon discrète encore une fois d'évaluer la prise de poids. Car nous ne sommes pas de potentielles amies mais des compétitrices. Pour avoir l'anesthésiste en premier le jour J, pour bénéficier de la plus grande salle de travail avec baignoire, ballons, tabouret de massage et lit king size pour que papa puisse ronfler pendant que maman morfle.

Soudain, la sage femme, identifiable à sa blouse rose et blanche et ses chaussures collection "sabot orthopédique collection 2007" fait irruption dans le couloir et nous informe que pour ce matin, ça va pas être possible. "Ma collègue vient de tomber raide morte en salle d'accouchement, enfin pas morte, mais en tous cas bien raide. On va l'évacuer et je dois m'occuper de sa garde". Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais une sage femme qui tombe dans les pommes au beau milieu de la salle d'accouchement, je ne trouve pas ça des plus rassurants. Peut-être bien qu'elle aussi, en choisissant sa profession, elle avait pensé qu'elle devrait se contenter de prendre note des livraisons du jour par la cigogne. Brutalement, elle a compris qu'Episiotomie, ça sonnait bizarre comme prénom de cigogne et hop : dans les pommes !

Il aura donc fallu revenir un autre jour. Et là, le cours a commencé. A l'aide de la maquette d'un bassin, la sage femme nous a soigneusement expliqué comme le bébé allait se glisser entre nos os. Le problème est qu'on lui avait piqué son mannequin bébé qui pourtant, selon ses dires était vraiment moche. Du coup, elle devait faire la démonstration avec un baigneur un peu trop gros, ce qui ne manqua pas de traumatiser quelque imaginaire féminin. Au moment de la sortie du bébé, le coccyx lui est resté dans la main, "mais en vrai ça tient", s'est elle empressée d'ajouter....

bassin

Vint alors le moment d'aborder la question de la "gestion de la douleur". Titre que j'ai trouvé moyennement aimable parce que s'il faut gérer, ça veut donc dire que ça va faire mal alors que j'aurais aimé qu'on passe directement au chapitre "rencontre avec l'anesthésiste qui n'est pas retenu au bloc pour une urgence et qui pose sa péridurale comme un dieu".

Pour réflechir à cette gestion de la douleur, la sage femme nous a donc placé une pince à linge sur le bout du doigt. Paraît que de cette manière, on allait se rendre compte que notre cerveau, trop malin, allait finir par se concentrer sur autre chose pour ne plus sentir cette douleur. Je suis ressortie de là avec le doigt virant au bleu et pas persuadée d'avoir appris grand chose. Si ce n'est qu'avec une pince à linge, on peut toujours tricher et l'enlever quand la sage femme ne regarde pas alors qu'avec un bébé, les possibilités de triche me semblent limitées !

bebe_berceau

Comme nous avions été bien braves dans cette épreuve de la gestion de la douleur, la gentille sage femme nous a offert un petit ballon. Euh personnellement j'aurais préféré un thé comme récompense mais en fait, ça n'était pas vraiment un cadeau. Elle nous a demandé de gonfler le petit ballon puis nous a dit, observez ce que fait votre ventre, le jour J, c'est comme ça qu'il faudra pousser...

Enfin, elle nous a affirmé que sous l'effet de la douleur, il y a souvent un moment où l'on perd pied et que parfois on se met à insulter tout le monde, cette putain de sage femme, cet enfoiré d'anesthésiste-bordel qu'est ce qu'il fout- et surtout son salopard de mari responsable d'avoir été si prodigue avec sa semence. Mais elle nous a dit que c'est même pas grave, elles sont habituées. En conclusion, elle a rajouté que le lendemain, on aurait le sexe en chou fleur mais qu'on serait tellement heureuses d'être maman.

En résumé, pour accoucher il faut se coller des pinces à linge sur les doigts, souffler dans un ballon, parler comme une poissonnière puis finir au rayon légumes avec son chou fleur.

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Je sais pas vous mais je l'aimais bien, moi, l'histoire de la cigogne. 

9 octobre 2007

LES SOURIS MORTE (ou les grandes heures de la gastronomie nippone)

Certes, je n'ai rien écrit depuis longtemps....mais que la première femme enceinte de presque huit mois qui a davantage d'énergie qu'une huître trop cuite se permette de me jeter la première pierre.

Durant cette interruption, j'ai néanmoins procédé à quelque expérience culinaire fort intéressante. Hélas, non, il ne s'agit pas du menu tapas de Ferra Adria d'El Bulli....Toutefois si Ferran (www.elbulli.com) veut lancer une campagne de pub pour faire homologuer sa cuisine comme "toxoplasmose free" et qu'il a besoin d'une égérie, je suis disponible (et pour la photo, ça aura quand même plus de gueule que l'exhibition malsaine d'une anorexique prise à son propre piège par l'incorrigible Toscani).

Bref. Pour consoler son épouse abandonnée à deux doigts mois de la salle d'accouchement, le président m'a rapporté une très jolie veste noire en soie peinte...que je porterai quand mes appendices mammaires et mes abdominaux auront repris leur volume initial. Et pour me faire partager son périple, il a également selectionné quelques mets qui pourraient bien, pour le coup, modérer l'appétit des plus gourmands parmi vous. Je ne saurais jurer qu'il était écrit "coupe faim" sur la boîte, mais en tous cas, l'effet me semble assez certain.

Ainsi après m'avoir longuement parlé au téléphone du raffinement de la cuisine japonaise, de la fraîcheur des poissons tout juste relevés d'un peu de wasabi, après avoir vanté
la grâce extrême des plats, la délicatesse de tous ces mets donnant au dîner un caractère presque sacré, le président m'a rapporté une boîte de...
SOURIS MORTE

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La boîte sobre et élégante d'un gris fumé, m'a tout d'abord fait penser à des cosmétiques luxueux mais non, il s'agissait bien d'éléments comestibles. A l'intérieur de la boîte se tenaient serrées quelques souris mortes dont les cadavres en état de putréfaction avaient viré au noir. Bien entendu, la tête et la queue n'étaient plus identifiables (sauf par un anatomopathologiste expert en souris) mais il n'y avait aucun doute face à cet alignement sinistre de petits corps. Avec horreur on s'apprêtait déjà à partir en guerre contre ce peuple barbare immolant des souris prépubères sur l'autel de l'art culinaire. Avec un mélange de tristesse et de dégoût, j'ai finalement saisi l'un de ces corps froids, prenant garde à ne pas enfoncer mes doigts dans cette chose répugnante, de crainte de voir jaillir des vers sur le champ.

Cette nourriture digne des romans d'Amélie Nothomb et des meilleurs cauchemars aurait eu de quoi soulever l'estomac de la future mère la moins nauséeuse mais j'ai pourtant tenu bon.

Tentant de conserver face à mon mari le même sourire reconnaissant (et néanmoins profondément écoeuré) que j'adressais à mon chat lorsqu'il me faisait l'offrande de quelque rongeur ou volatile fraîchement occis, je lui ai dit avec douceur :

-"Oh quelle chose étonnante, merci. Mais qu'est ce donc ?"
-"Goûte !"

Et là, parce qu'il m'avait juré en avoir fait de même au Japon, je n'ai pas voulu perdre la face. Telle une vaillante candidate de Koh Lanta, j'ai saisi du bout des lèvres l'une des extrémités du petit corps. J'ai laissé mes dents s'enfoncer dans la peau oscurcie, attendant le moment où j'allais entendre le craquement sinistre d'un os mais non, la putréfaction était sans doute trop avancée. A l'intérieur tout n'était également que noirceur et mollesse.
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Persuadée de vivre un moment qui ferait de moi la star des soirées et me permettrait de me vanter d'un tel courage face à une si répugnante chose, j'ai alors été avertie par ma langue de la non moins ignoble vérité. Bien qu'ayant peu d'expérience dans les saveurs fétides des souris mortes, il ne pouvait y avoir de doute, la mixture noirâtre sentait le sucre et la pâte de sésame et très certainement la pâte de haricot. Il ne s'agissait pas d'une nourriture  destinée aux sorcières  mais d'un vulgaire ravioli noirâtre  considéré par nos amis japonais comme une pâtisserie.

Au risque de créer un incident diplomatique, j'avoue préférer les mille feuilles bavarois....Moi qui croyais avoir fait preuve d'une bravoure épatante face au défi lancé par le président, je me retrouvais avec dans la bouche un morceau de cette infâme sucrerie, vexée comme un pou et ne sachant comment m'en défaire avec dignité.

Depuis, pour me venger, à chque fois que nous avons des invités, je prends des airs de conspiratrice pour suggérer à la fin du dîner :

VOUS REPRENDREZ BIEN UNE SOURIS MORTE...

PS Pour la liste des ingrédients : c'est ici, les traductions sont les bienvenues.
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18 septembre 2007

LE PRESIDENT AU JAPON (ou la dure vie des entrepreneurs !)

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Diriger une entreprise (et bientôt plusieurs), vouloir tous les niquer devenir le maître du monde pour acheter encore plus de yahourts qui coûtent un oeil, cela demande des efforts soutenus et c'est bien normal. Le chef d'entreprise doit donner l'exemple en travaillant beaucoup, encourager, motiver, ménager les susceptibilités et finalement, vaguement dépité, il se rend compte tôt ou tard que par moment, on ne l'idolâtre pas, non, au contraire, on dit du mal du méchant patron. Certes le chef d'entreprise rêverait sans doute de secrétaires se pâmant sur son passage et de collaborateurs pétris d'admiration mais la réalité est plus brutale. C'est bien normal, à l'école on trouve que le prof est un salaud, au bureau que le chef est un sale con. Je parle en connaissance de cause, mes élèves m'ayant un temps gratifiée d'un grade militaire et sans doute de quantité de noms d'oiseaux à chaque fois que je ne m'enthousiasmais pas en constatant qu'ils plaçaient la Renaissance avant le Moyen Age.

Alors parfois, le chef d'entreprise presque quadragénaire rentre chez lui harassé et lâche à sa divine muse compagne : "ils commencent tous à me gonfler". Gageons que l'autre président doit parfois dire la même chose à sa belle ibère. Probablement qu'il emploie même des mots encore bien plus grossier (car nous avons déjà été contraints de déplorer ses écarts de langage). Dans de tels cas, le voyage d'affaire tombe à point nommé pour prendre le large et avoir au retour le sentiment de jouer un remake du triomphe de César en ramenant au bureau de nouveaux contrats arrachés à ces cochons de gaulois. Et la foule de se prosterner sur le passage du chef tout puissant...

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En l'occurrence, pour mon président à moi, les gaulois sont japonais et c'est donc vers le pays du kimono (en soie, taille 38 soit 9 au Japon, n'oublie pas chéri) qu'il s'est envolé loin des menaces de rébellion, me laissant seule, abandonnée, à deux doigts de la salle d'accouchement...

Mais je dois dire que c'est pour la bonne cause, le bien de la science, la croissance française, le rayonnement de l'Europe, le...je m'emballe.

Bref, depuis son arrivée au pays du sushi, le président travaille d'arrache pied et suivant tout cela à distance, je me dis, quand même, quel courage ! quel homme !

LA PREUVE :

Il visite de hauts lieux culturels, se plonge avec délectation dans l'observation de l'architecture japonaise ce qui lui permettra au retour de briller par son érudition.

Il fait du shopping parce que, quand même, la culture il faut se méfier, on n'est jamais à l'abri d'un petit syndrome de Stendhal de derrière les baguettes fagots.

En fin de journée, après avoir vaillamment supporté une température estivale (quand le brushing de sa chère et tendre s'effondre sous la pluie hexagonale), il se détend nu dans le magnifique SPA de son hôtel, faisant admirer aux japonais l'orgueil de la France (heureusement, le SPA est non mixte car si les japonaises avaient vent d'un tel prodige, elles demanderaient immédiatement asile dans notre beau pays à notre autre président).

Quand il est bien détendu, il dîne dans des endroits merveilleux, se faisant servir par quelque geisha silencieuse, lui faisant penser que sa femme, miss dernier mot, a quand même un très grande gueule. Qui sait, contre un très beau kimono ivoire, elle pourrait peut être temporairement fermer son claquoir.

ceremonie_the_geisha

Ceci dit juste un mot mon chéri, le temps d'adaptation au décalage horaire est fini donc demain, il va falloir tous les niquer ces japonais !

Quel dur labeur que celui de l'entrepreneur.

Et dans 5 jours tu rentres à la maison et là...

C'EST QUI LE PATRON ?????

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6 septembre 2007

PRESIDENT VERSUS PRESIDENT

On le savait, mon Président de mari et le Président de la République ont un point commun, ils veulent "tous les niquer".
we_need_a_president

Mais ça n'est pas tout ! La nouvelle est tombée brutalement,le président va rencontrer le président. Non. Pas celui du club de foot local,  celui de tous les français, celui qui roule de l'épaule en disant "depuis queq' z'années" et "Mame Royal". Celui qui dit, d'après le récent livre de Yasmina Reza à propos d'un sondeur " Il chiffre pas, cette crapule. Ces connards, on se fait chier à se les gaufrer toute l'année (...) ces enculés ! Et maintenant ils veulent pas chiffrer, putain !". Et là je dis STOP, enculé et putain, c'est grossier et je crains la mauvaise influence, je n'aime pas laisser mon mari jouer avec des petits camarades mal embouchés, surtout quand je n'ai pas l'adresse de leur maman pour aller leur faire quelques remontrances et exposer mes principes éducatifs.

Il faut dire aussi que, même si je respecte le choix de mes chers compatriotes, j'imaginais que François Hollande en first lady aurait été un choix plus progressif, plus utile pour la revalorisation de la condition féminine. Mon candidat ayant dégagé dès le premier tour, j'ai dû me rabattre sur la madone en Paule Ka, même si je dois bien avouer que j'aimais plus ses tailleurs que ses discours. Disons que j'avais espoir qu'en cas de victoire, ses électeurs se verraient récompensés par un petit twin set taille 38 ou un réduction de -20 % sur le manteau que je pourrais indiquer sur ma liste au père Noël.

Bref, le Président va donc rencontrer le président. Et là, juste pour rire, parce que je suis un peu facétieuse, je me dis que ça pourrait être une bonne idée de me rendre devant le lieu du crime avec une grande pancarte sur laquelle on lirait "SEGOLENE".
Le président dirait à mon président :
-qui est-ce ?
-C'est, euh, comment dire, euh..., ma femme ! Elle n'a pas voté pour vous
-............la mienne non plus ! pourrait alors répondre le mari de Cécilia.

Et on me verrait sur toutes les télés alors que je sors juste de chez le coiffeur (trop bon timing pour être vrai!), parce que les forces de police n'oseraient pas m'évacuer : molester une femme enceinte, ça ferait trop mauvais effet ! Et là, je me dis zut, je ne peux quand même pas m'exposer aux yeux du monde, certes très bien coiffée, mais couvertes de vêtements pour future maman, quand même un poil moins sexy qu'un fourreau Dolce e Gabbana...

Bon, si je ne me déplace pas, le président pourrait toujours dire au président que son épouse s'étonne qu'on puisse affirmer dans une interview accordée à Arts Magazine "J'aime bien être bousculé, que ce soit par un emballage de Christo, un Puppy de Jeff Koons ou une anamorphose de Varini"  tout en laissant son ministre confondre aussi manifestement l'enseignement de l'histoire de l'art à l'école et la pratique artistique à l'école....Mais c'est un autre débat :

Je sais, au fond, ce que mon président va lui dire :

"Ma first Lady, elle est mieux coiffée que la tienne !"

Et mon président, il a des chemises et des chaussettes bien plus fashion que celles du président.Paul_Smith
A mon avis, Cécilia ne s'implique pas assez dans le look de son mari.

Je ne te félicite pas, Cécilia...
cecilianicolassarkozymt7


29 août 2007

LES MOUTONS DE MORPHEE (ou la mythologie revisitée)

 

Foutous moutons ! Pas ceux qui défilent devant la Joconde pour la photographier en se disant que c’est la même que sur la couv’ du Da Vinci code, pas ceux qui à l’instar des vaches regardent passer les trains. Non ! Ceux qu’il faudrait compter pour s’endormir.
compter_les_moutons_1_

Foutons moutons. A la maternelle, je ne voulais pas faire la sieste. La maîtresse me disait avec un air niais "compte les moutons !". Bravo pour la pédagogie : ma maternelle, elle était en pleine ville, quand bien même j'aurais cherché, je ne les ai aurais jamais trouvés ses moutons.

Depuis cette époque, ou presque, pour me consoler de mes insomnies, on me dit que je dormirai comme un ange quand je serai enceinte....Grosse arnaque ! Maintenant que c'est le cas, je dors plutôt comme un fantôme errant dans la maison, des fois que je puisse débusquer un mouton dans le salon...


Il existe des gens bénis des Dieux qui tombent dans les bras de Morphée dès que la brosse à dents électrique a été reposée sur son socle. Et moi j’aimerais bien savoir si ce foutu fils d’Hypnos a quelque chose contre les blondes. PIRE ! Morphée me nargue. Il enlace celui qui partage ma vie et mon lit dès que le soleil se couche, le transforme en Endymion, éternellement jeune et beau pour le plaisir de Séléné qui le contemple et l’aime sans le réveiller. Parce que le réveiller, tu parles, faudrait les blindés russes, les danseuses du Lido, les trompettes de Jéricho. Et encore…. A la rigueur les danseuses du Lido sonnant la trompette dans des blindés russes mais cela n'est même pas certain.

Donc Séléné, la lune qui parcourt la nuit sur son char d’argent, c’est moi. Sauf que le lendemain matin j’ai plutôt la tête de Lazare sortant à peine de son tombeau (le pauvre il voulait encore dormir, lui aussi). Salopard de Morphée.

 

 

 

Alors je compte les moutons. Un mouton, deux moutons, trois moutons, zut je n’ai pas repassé ma robe pour demain, quatre moutons, cinq moutons, je me demande s’il y a encore du pain, six moutons, sept moutons, huit moutons à la con, neuf moutons qui tournent en rond. En plus j’aime pas les moutons. Je les fais valser au-dessus de la barrière, bien fait pour les moutons. Voilà des heures que je regarde défiler les moutons, je me demande ce qu’on va faire de tous ces moutons.


moutons

Et puis soudain, soudain, j’arrête de réfléchir et je m’endors enfin. Et c’est à ce moment que mon voisin de lit s’étire en disant « ahhhhhh, j’ai bien dormi ». Il gigote dans tous les sens, semant la pagaille parmi mes moutons sagement assoupis sur la couette. Bling, blang, il sort les tasses, pcchhhhh, il allume la bouilloire, zzzzzzzzzzzzz, il se brosse les dents. Il embrasse sa bergère comateuse, vlan il claque la porte. Pour moi c’est l’aube. Je referme les yeux : un mouton, deux moutons, trois moutons, je vais encore être dans les limbes toute la journée, quatre moutons, cinq moutons, ras le bol des moutons. C’est décidé, la nuit prochaine, je deviens bobo végétarienne et je compte les petits pois bio !

Et puis au cas où ma fille me ressemblerait, elle qui passe mes nuits d'insomnie à se retourner dans le nid que je suis, qui me déforme le ventre comme si j'étais hantée, j'envisage d'acheter un très grand pré avec des moutons à foison. Mais après tout si elle bouge comme ça, c'est peut-être que dans mon bidon, elle essaye d'attraper des moutons...

 

 

 

Message personnel : Morphée, je te conseille d’être à l’heure ce soir avec ta fleur de pavot sinon je te fais griller comme un mouton et tu seras l'ingrédient principal de ma prochaine recette.

Nom de Zeus !

Mechoui

23 août 2007

E BAY-MANIA (ou comment acheter des "chaises vaches")

Tout à commencé par une erreur.
Le président avait reçu un mail l'avertissant qu'il était l'heureux acquéreur sur e bay de places pour un match de basket. Heureusement, c'était une méprise.
Néanmoins, subrepticement comme dirait la duchesse, le ver était déjà dans le fruit.

Curieuse, j'ai décidé d'explorer cette terre encore inconnue que représentait l'achat d'occasion par internet (sauf pour un mari bien entendu).

J'ai toujours adoré les vieilleries comme mon mari qui a 6 ans et demi de plus que moi, parcourir les brocantes, fouiner chez Emmaüs mais ce type d'activité à fort coefficient boboesque présente un léger inconvénient : il faut se lever tôt, sortir dans la nuit glaciale pour aller guetter la bonne affaire au cul du camion. Alors que je viens juste de m'endormir...Et de surcroît, j'ai horreur de marchander, je ne sais pas parler d'argent. Avec les brocanteurs, le prix n'est jamais indiqué, bien évidemment. Il faut donc le demander et surtout savoir de quelle manière le demander et ça, c'est un vrai boulot.

Alors qu'avec e bay, le fauteuil Louis XVI ou la Panton chair fabriqués à Taïwan viennent à vous d''un simple clic. De même, pour les amateurs, que le dessous de plat en forme de biscuit Lu ou le napperon au crochet à poser sur la télé (et devant certaines photos d'e bay, je me dis que finalement, c'est peut être parfois pas plus mal de ne pas avoir la télé). Avec e bay, vous pouvez chiner dans votre lit, une tasse de thé à proximité, en passant en revue les 142 réponses pour votre recherche de commode à pieds élevés.

Et c'est là que naît le vice ! Les premières fois, j'ai simplement failli oublier mes élèves et arriver en retard en cours. Mais c'était pour la bonne cause, cela me permet de leur donner des informations cocasses sur les contrefaçons des icônes du design. Puis j'ai décidé qu'il fallait se lancer, soyons fou, faire une enchère. Mais pour acheter quoi ? La LC4 de Le Corbusier aurait explosé le budget mais, des chaises pour notre grand appartement vide pourquoi pas...Soudain, j'ai vu deux fauteuils bridge recouverts d'un tissu façon peau de vache (grande tendance de ces derniers mois !), il n'y avait aucun enchérisseur (tu m'étonnes, dira le Président) alors, pour rire, pour éprouver le frisson de la salle des ventes à distance, j'ai cliqué...en me disant que quelqu'un allait bien surenchérir pendant la nuit. BEN NON, apparemment, j'étais la seule à être au courant que l'imprimé peau de vache était tellement tendance et surtout se mariait avec tout...
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J'ai commencé par dire au Président que j'avais fait un petit achat peut-être un poil précipité mais assez drôle finalement. Avec autant de précautions que si je lui dévoilais un sticker sacrilège collé sur son frigo-design-qui-coûte-un-oeil-et-qu'on n'a-PAS-le-droit-de-toucher, je lui ai montré la photo des chaises coupables du crime de lèse design. Nous n'habitions pas encore ensemble, nous ne devions emménager que quelques jours plus tard, et il m'a regardé comme s'il allait m'annoncer qu'il voulait divorcer avant même de m'avoir demandée en mariage.
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Il a compris avec effroi que mon côté grotte de Lourdes risquait de menacer son univers rectiligne en camaïeu de beiges, il a vu défiler devant lui, dans une hallucination prémonitoire, des nains de jardin, des bougeoirs roses, des coussins en moumoutes qui se jetaient sauvagement sur lui. Il a compris sur le champ que JAMAIS les magazines AD ou IDEAT ne viendraient faire un reportage sur notre intérieur.  Presque aussi profondément peiné que le jour où, lors d'une mémorable promenade en raquettes, il avait pensé me quitter parce que je m'étais laissée "doubler par des vieux" dans la montée, il m'a regardée en secouant la tête et m'a dit "T'ES MALADE !!!!!". "Euh, on pourra toujours les faire recouvrir avec un tissu design, parce que sinon, elles ont une forme très design des années 50, hein mon chéri ?".

Ou comment j'ai failli me faire plaque à cause d'e bay !

Toujours est-il que les chaises vaches sont toujours là. Certes, elles attendent la visite du tapissier qui va les recouvrir d'un tissu designers guild qui vaut trois fois leur prix au mètre mais, dans mon coeur, elles resteront toujours mes petites vaches.
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Ce qu'il faut faire comme concessions par amour...LA VACHE !

PS : Bientôt je vous raconterai comment faire ressembler votre maison à un magasin de puériculture grâce à e bay.

16 août 2007

LA DAME EN NOIR (même Juliette Greco fait ses courses au supermarché)

Le Président déteste les supermarchés. Pourtant, on peut parfois y croiser des silhouettes inattendues. Je n'ai pas l'âme de la groupie du pianiste (je laisse cela à mon amie la compagne du pianiste Michel : voir son blog listé ci contre Reprise partie) mais il y a néanmoins quelques artistes qui m'ont marquée durablement... Récit d'une non rencontre il y a trois ans :

Juliette. Une Juliette, ça devrait forcément être fragile, éthérée, tremblante, rougissante, soumise. Cette Juliette là est tout l’inverse, elle est la fiancée du pirate. Terriblement douce et terriblement violente. La vieille dame peu respectable répond « ouais », dit « hein » ou s’insurge « quel connard ». J’aimerais tant vous rencontrer pour vous regarder comme je regarderais une œuvre d’art, comme la belle romaine de Modigliani qui est comme vous l’image de la force et de la délicatesse, comme toutes ces œuvres dans lesquelles on croit pouvoir se perdre tant elles ont de profondeur. Juliette les nerfs à fleurs de peau, Juliette qui dit en souriant ne pas être très équilibrée, vivre des joies profondes et des désespoirs sans fond. Juliette star en noir sur une scène où se dessine sa pâleur diaphane. Juliette qui nous envoûte telle une sorcière, telle Belphégor. Juliette qui au Géant Casino de Saint Tropez se promène le 31 décembre comme n’importe quelle ménagère et se plaint que les caddies bloquent le passage pour accéder aux bouteilles de champagne. Juliette j’aurais tant aimé vous parler ce jour-là, entre les paquets de saumon fumé et les dindes farcies, entre les gâteaux bas de gamme aux couleurs trop vives et les huîtres à la fraîcheur douteuse. J’ai croisé la dame en noir dans un supermarché bondé et elle a gardé tout son mystère, comme une apparition, comme une vestale sur un dépotoir. Juliette si proche et si lointaine. Juliette qui cogne. Juliette, si j’étais un homme je tomberais amoureux de vous dans l’instant. Derrière cette fumée noire qui ombre vos yeux, courbes et contrecourbes noires, vous masquez votre regard. Ce regard qu’on sent plein d’un défi que troublent souvent des larmes retenues. Ce rideau sombre de votre fard cache votre émotion autant qu’elle lui sert d’écrin. Comment détacher ses yeux d’une femme comme vous. J’ai l’âge d’être votre petite fille et je voudrais vous ressembler. Il est rare d’envier la vieillesse mais rien de cette vieillesse n’est visible en vous, la jolie môme c’est vous. Vous avez la beauté d’une corde de violon, trop tendue prête à vous claquer à la figure au moindre geste brusque, pouvant vibrer, grincer. Juliette, vous êtes tout sauf une grand-mère ou alors une grand-mère indigne. Riche, riche est ce qu’on devine derrière cette image inchangée depuis tant d’années, des bonheurs et des failles immenses se devinent. On voudrait autant vous écouter les dires que les garer secrets. Vos yeux me donnent envie de vivre. Juliette, quitte à avoir peur, à avoir mal mais avec l’espoir d’avoir un jour un regard tel que le vôtre, un regard où l’on voit le monde. Juliette.ijung2

13 août 2007

SOYONS SERIEUX POUR UNE FOIS(ou la minute culturelle du Dr Stone)

         The_Arnolfini_Portrait

Madame Stone-Président est en vacances, elle vous confie aux bons soins du Docteur. Laissez moi vous présenter une oeuvre, le célèbre Portrait des époux Arnolfni de Jan Van Eyck (Londres, National Gallery, huile sur bois, 81,9 X 59,9 cm.)

            Figure emblématique de la Renaissance flamande, Jan van Eyck (1390-1441) a perfectionné la technique de la peinture à l’huile en accord avec une nouvelle vision du monde.          

           Ce tableau emprunt de mystère est à la fois un double portrait et un certificat de mariage. Un riche marchand de Bruges et son épouse sont debout dans un intérieur flamand, face à la porte de leur chambre. Sur le mur du fond, un miroir convexe reflète l’ensemble de la pièce : on y voit le couple faisant face à deux hommes se tenant sur le seuil. C’est à ces deux personnages énigmatiques que s’adressent les gestes de l’époux levant la main droite en signe de serment et tenant sa femme de la main gauche. Jusqu’au concile de Trente en 1563, la présence d’un prêtre n’était pas nécessaire pour la célébration d’un mariage et la représentation d’un sacrement explique cette atmosphère solennelle.

          Cette scène, dans laquelle chaque objet a un sens symbolique, a fait couler beaucoup d’encre. En raison du ventre proéminant de la femme et des mains jointes au centre du tableau, on a voulu y voir un chiromancien lisant l’avenir de l’enfant qu’elle porte à une future mère. On a également parlé de Van Eyck et de son épouse Marguerite. Depuis le XVIe siècle, on parle pourtant d’un portrait « d’Hernoul le Fin avec sa femme ». Ceci laisse supposer qu’une inscription sur la bordure était alors lisible et faisait référence à ces marchands fortunés originaires de Lucques et installés à Bruges. Les époux ont été identifiés comme Giovanna Cenami et Giovanni Arnolfini dont Van Eyck a également fait un portrait isolé. Tous deux appartenaient à une puissante famille ainsi que le montrent leurs vêtements raffinés. Toutefois, il pourrait s’agir du frère de Giovanni, Michele qui s’est uni avec Elisabeth, une femme de condition sociale différente. Le geste des mains prendrait alors un tout autre sens, il désignerait un mariage de la main gauche, ou morganatique, impliquant le renoncement aux droits de succession.

LE MIROIR CONVEXE : Il montre l’envers du décor. Van Eyck connaissait son aptitude à miniaturiser l’espace à condition de rectifier les déformations. Sans appliquer les lois de la perspective, il a su rendre l’intérieur de la chambre de façon convaincante. Le cadre est orné de dix scènes de la Passion du Christ.img_lawo_arnolfini2

LA SIGNATURE DU PEINTRE : Au-dessus du miroir, on peut lire « Johannes de Eyck fuit hic 1434 », Jean van Eyck fut ici et non fecit, l’a fait, comme dans ses autres œuvres. Avec cette signature admirablement calligraphiée, il apparaît donc avant tout comme le témoin de cette union.

LE CIERGE ALLUME : Sur le lustre de cuivre brûle un seul cierge, pourtant inutile dans cette scène diurne. Symbole du Christ qui voit tout, il était requis pour les prestations de serment et en particulier pour les mariages.

LES AUTRES SYMBOLES : Les oranges sur le bord de la fenêtre renvoient à l’innocence de l’Homme avant la Chute et le chien à la fidélité conjugale. Sainte Marguerite, sculptée sur la chaise placée près du lit est la patronne des futures mères. Les sandales abandonnées soulignent la solennité du moment.

LA PARODIE DE BOTERO : Sous le pinceau du peintre colombien, les traits émaciés de l’homme et la délicatesse de la femme ont cédé la place à un couple aux formes boursouflées. Le chien a disparu au profit d’un chat, symbole beaucoup plus trouble. Botero

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La chronique du Dr Stone
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